Tu as cette petite voix dans la tête qui te dit que tu n’es pas assez, que tu ne fais pas assez. Elle te met une sacrée pression et te fait te sentir incomplet, parfois même inutile. Et tu essaies toujours d’en faire plus, d’être plus, comme lancé(e) dans une course sans fin, pour être plus, meilleur…
D’où vient cette petite voix?
C’est l’enfant en toi, celui qu’on appelle aussi l’enfant intérieur. C’est la voix de celui qui veut faire plaisir à papa et maman, à ses enseignants, à son entraîneur de foot, à son professeur de piano, à ces adultes qui l’entourent. Il voudrait être à la hauteur de leurs attentes, réussir pour qu’ils soient fiers de lui.
Aujourd’hui
Aujourd’hui, tu es adulte mais cet enfant est toujours là en toi et il est toujours dans cette démarche de faire plaisir aux autres, peut-être toujours à ses parents mais aussi à son patron, à ses enfants, à ses proches… Tu te dis donc, consciemment ou pas, que tu dois être performant, que tu pourrais faire plus, être plus et tu culpabilises de ne pas atteindre cet idéal. Tu culpabilises de ne pas être parfait.
Il y a certainement beaucoup de choses que tu pourras accomplir si tu en as envie, certains comportement que tu pourras changer parce qu’ils te dérangent. Tu as le temps pour le faire. Tu ne pourras pas tout accomplir en une fois. Mais, en aucun cas, tu ne pourras être parfait tel que tu l’imagines parce que cette perfection n’existe pas!
Et si…?
Et si l’adulte que tu es aujourd’hui pouvait rassurer cet enfant? S’il pouvait lui dire qu’il est assez, qu’il fait assez. Que quoi qu’on puisse en penser, tu sais aujourd’hui qu’on fait toujours tous de notre mieux et que si on avait pu en faire plus, on l’aurait déjà fait. Que nous ne sommes pas des machines, que chacun a ses peurs, ses blocages et compose avec tout ça. Ça n’est pas un problème. C’est être humain.
Si tu pouvais t’arrêter ne serait-ce qu’une minute, maintenant, et dire à cet enfant que tu es fier(e) de lui, de ce qu’il es, de ce qu’il fait, de ce qu’il a fait? Fais une liste et montre lui tout ce qu’il a accompli depuis tout ce temps. Dis-lui qu’il est largement assez et que tu l’aimes tel qu’il est. Tu pourrais alors, à ton tour, être fier(e) de toi, prendre conscience que tu es assez, que tu fais assez. Alors, tu pourrais relâcher un peu de cette pression que tu te mets sur les épaules. Alors, tu pourrais te détendre et devenir, l’espace d’un moment, ton meilleur ami au lieu d’être ton pire juge.
Et de fil en aiguille, les enfants qui t’entourent pourront alors suivre ton exemple et apprendre qu’il n’est pas nécessaire d’être « parfait », que tout cela n’existe pas, que c’est un leurre qui ne mène nulle part.
Tu es assez et c’est parfait ainsi!
Magali
Merci du fond de mon coeur Magali pour ces expériences de vie que tu veux bien partager avec nous! C’est une pommade pour mon coeur, quelle douceur pour tout mon être que cette lecture…
Avec plaisir! Et merci à toi pour ce commentaire qui fait chaud au cœur!
Très juste! On a trop souvent tendance à l’oublier; à oublier d’être « cool » avec soi-même, à oublier ce petit enfant qui est en nous, qui a été et « est » nous! De plus être plus tolérant avec soi, nous amène à plus de tolérance avec les autres!!!!
Elle est pas belle la vie?
Alors vive la « coolitude »!!!
Exactement! 🙂